Dunes (Kanuga) (Qualité : 9/10)

Le pâle ciel tourna soudain au gris sale, comme s'il était révulsé par quelque chose. Le sable qui se regroupait en petits amas maintenus par le gel crissait, craquait, cassait sous le pas lourd de l'intrus. Intrus ? Jugé comme tel par les races neutres et lumineuses car le ciel se crispait, mais pour lui, c'était le signe d'un lien très fort entre le chaman et les éléments, car son esprit clair et voluptueux laissait couler en lui le flot de la colère, rouge, fluide, telle une petite fontaine. Ce n'étais pas une colère déclenchée par quelque chose, de la colère, saine, naturelle, orc. Le vent faisait claquer les lanières de cuir qui tombaient de la tenue rituelle de Kanuga. Il gravissait une dune battue par les embruns, on aurait dit qu'il émergeait du sable, enfant de a plage, enfant de la mer, ce qu'au fond il était. Il inspira un grand coup et jeta un regard circulaire sur la scène : le vaisseau fantôme était là, carcasse noire et squelettique dans cet univers tout en courbe de dunes, de vagues et de nuages. Les trois éléments se fondaient : d'une mer grise émergeait une plage blanche, au dessus de laquelle se tenait dignement un ciel tapissé de nuages duveteux. Arkos rejeta un pli de sa peau de loup sur son épaule et se remit à avancer vers l'épave, à pas lent et décidés, comme il en avait l'habitude. Le vent cessa petit à petit de tourmenter les oyats. Ce moment de plénitude dura quelques temps, mais quelque chose ou quelqu'un arrivait. Il était encore loin. Kanuga s'effaça parmi les dunes.

L'écho d'un hurlement lointain retentit sur les plages intrépides de la Grande Île, un hurlement de douleur et de tristesse...

Le vent s'était levé à nouveau et balayait maintenant avec puissance la surface liquide de l'eau avant de remonter vers les terre. Ce vent froid venu du Sud gelait tout, au grand désarroi des paysans et des animaux sauvages. Une masse noire et rapide s'approcha de la carcasse de navire par bonds successifs. Une fois face au cadavre, il s'engouffra à l'intérieur. Kanuga n'avait rien perdu de cette scène insolite, et reconnu n l'animal un loup garou. Émergeant à nouveau du sable des dunes, l'orc s'approcha de l'épave et pris le même chemin que le loup, pénétrant à son tour sous la voute de bois pourri. Une odeur saisissante et nauséeuse gifla l'odorat du peau-verte : il y avait quelque part dans cette épave des cadavres, sûrement en grand nombre. Évoluant dans l'obscurité parfois percé de raies de lumière tombant depuis des trous dans le bois, le chaman se positionna jusqu'à voir la bête. L'odeur s'était fait de plus en plus prenante lors de son avancée dans le navire renversé, mais elle était particulièrement puissante dans cette pièce. Ce devait être une partie de la cale, mais le sable était monté, diminuant de moitié la hauteur de l'endroit. Le loup-garou et l'orc étaient séparés par une poignée de mètres...

Un noir quasi total dominait la carcasse du bateau, l'odeur du sang encore frais emplissait toute la cale du bateau, le sable n'était pas froid, il était chaud, il était rouge. Un léger gémissement de douleur parvint aux oreilles du monstre sanguinaire, celui ci poussa un cris effrayant et se jeta sur sa pauvre victime ne lui laissant aucune chance. Ses canines armées pour tuer s'enfoncèrent dans la gorge de marin égaré, son agonie ne dura que peu de temps, son âme quitta son corps très vite, ses dernières heures passées loin de sa famille furent les pire que puissent connaître un simple pêcheur. La mer donnait son offrande au Loup comme pour excuser de lui avoir envoyé la Dame Bleue (cf. à l'ombre du sycomore).
Le claquement de ses crocs sur la chaire et les os de sa victime était effroyable, épouvantable, horrible. D'autres marins encore vivant attendait de finir comme leur camarade, certains pleuraient, d'autres cherchaient une cachette à taton dans le noir.

Des bruits de pas lourds se firent depuis les entrailles ouvertes du bateau, quelqu'un avait suivi le roi des Lycanthropes...

"Tu pues lOrk ! Ton odeur de porc porte à plusieurs kilomètres, même l'odeur du sang ne peut pas la camoufler !"

Les paroles de l'être sans pitié avait été coupée par des bruits de chaires arrachées, par des craquements d'os et par des claquements de dents. La voix roque rebondissait sur la coque du bateau, si bien qu'il était impossible d'en localiser l'origine. Le noir encre dominait...

Ignorant l'insulte de la bête, le chaman s'avança et la dépassa. À chaque pas, ses pieds s'enfonçaient dans le sable avec un horrible bruit de succion : du sang, et frais en plus. Quelques-uns des passagers malchanceux non-encore exécutés par le mangeur d'homme se terrait dans un coin de la pièce.Kanuga s'approcha de l'un d'eux et s'agenouilla en face de lui. L'humain avait peur, et sa cage thoracique était à semi-enfoncée, les côtes avaient certainement transpercé les poumons.

-Ket'avi rrrestuninss tan !

Le chaman avait placé ses mains sur la poitrine de l'homme. Il utilisait la puissance régénératrice de l'eau pour garder le marin sur terre et en capacité de parler. Le sort n'était pas d'une amplitude inconcevable, en faite, il était plutôt faible.

Spoiler:

L'effet fut radicale, la lueur bleue sortie des mains de l'orc se propagea dans le corps de l'homme, régénérant le gros de ses blessures, le ramenant sur le côté positif de la balance. Il était toujours mal en point, mais il ne risquait plus de périr de ses blessures.

-Et maintenant parle, humain.

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'Dé sur 20' : 17

Arin était autrefois un jeune homme fringuant et plein de vie. Il plaisait au femme mais lui n'en aimait qu'une. Ilya, le bonheur de sa vie, un rayon de soleil dans un grisaille, du sucre dans le fade. Oui Ilya était tout. Mais il l'avait laissé à Terat, sa soif d'aventure l'ayant poussé à s'engager sur un bateau, lequel partait pour l'archipel de Neetud Maha.
Et maintenant il était là, a moitié mort, le regard fou comme apeuré. Il crut mourir l'orsque l'orque vint près de lui il crut que Dieu lui accordait le repos eternel, enfin. Mais non, il fut guéris. Le repos attendrais.

-Plusieurs, beaucoup, répondit-il, du noir, rapide, sortit... Fort, pierre, poing...

Arin enchainait les mots incohérent avec un air de peur plaqué sur son visage. A l'évidance ce qu'il avait vécus l'avait choqué. Il continua ainsi avant de saisir brusquement l'orque par le col et le raprochant de lui avec une force qu'il n'aurait pas du avoir, une force de dément.

-Faite attention aux yeux noir dans les ténèbres, hurlat-il avant de lâcher Kanuga et de retombé en arrière.

Et dans les ténèbre du vaisseaux des yeux noir se retirèrent, disparaissant totalement...

L'orc ne put distinguer ce dont le marin le prévenait, trop occupé à tenter de calmer l'humain. Sa folie se transformait en spasmes, et le chaman assomma - ou tua - l'homme en le frappant la nuque à plusieurs reprises. En se relevant, il se rendit compte que tous les marins le regardaient, tous ceux qui avaient encore des yeux et une conscience, autant de paires de perles, tantôt vitreux, tantôt agitées, qui avaient, l'espace d'un instant, oublié le monstre qui les dévorait.

*Des yeux noirs... parlait t-il du loup-garou ? Ou de la chose qui a fait sombrer le navire... ? Cela ne me plaît pas, si quelque chose parasite la mer, il faut que je sache quoi.*

Dans l'obscurité étouffante qui croissait avec la tombée de la nuit, Kanuga fit demi-tour et se dirigea vers l'ouverture dans le flanc du navire de son habituel pas lent et lourd, comme un rocher anguleux qui descend une pente par à-coups. À la seconde où il fit un pas en dehors du cadavre sanglant, le vent salé lui fouetta le visage. il respira une grande goulée d'air frais, libérant ses poumons de l'odeur de sang et de mort qui régnait dans l'épave. Il scruta calmement les alentours et repéra une petite avancée de terre dans la mer qui se finissait par une falaise qui plongeait à pic dans la mer houleuse à proximité de l'épave. Une fois au bord du vide, Kanuga leva les bras vers la mer et le ciel, deux ensembles homogènes séparés par une horizon plus grise que jamais. Le chaman projetait son esprit à travers la mer, à travers le ciel, s'imprégnant de ce que la nature et les éléments portaient en leur sein.

Spoiler:

{Si un MJ pouvais me dire si je sent quelque chose d'inhabituel dans les éléments ou i ils me le cachent, enfin ce qui se passe (ou si je découvre carrément le problème)}

(Je m'occupe de ce que tu découvres ^^)

De nombreux images défilèrent à toute vitesse dans l'esprit du Peaux-Verte, des orages puissants, du tonner de Zeus, des vagues géantes, l'écume salée s'écrasant sur les falaises, des poutres couvertes de moules voguant aux gré des marées... Pourtant, il n'eut aucune image de bateau, pas un seul bateau sur la mer ! Impossible, comment était-ce possible ?! Il scruta de nouveau, toujours rien...

[Ok mais je vois pas comment continuer, je dois attendre que d'autres personnes arrivent si je veux des nouvelles...]

{Ceci n'est pas vraiment un rp, plus une indication pour que ceux qui rejoignent sachent ce que trame visiblement mon perso, ses intentions, etc..}

L'orc n'avait pas saisit la nature du danger, mais ses conséquences étaient plus qu'évidentes : pas un seul homme en mer... homme, elfe, ou membre d'une autre race, d'ailleurs, les créatures marines aussi avaient quitté la surface, et pour scruter les abysses, il fallait se trouver en mer. Il ne restait plus qu'une solution : fouiner un peu et attendre que la bonne personne se présente, celle qui aurait pus d'informations...

Le royal lycanthrope n'avait rien raté, même avec son museau plongé dans la chaire tendre et chaude de sa victime. Il ricana, son rire roque et calme, presque silencieux parlait de lui même...

" Ork, s'exclama-t-il si tu désires des informations sur ce qui se passe en mer, il n'y a rien de mieux que de te rendre à une ville portuaire pour en savoir plus sur la chose qui sévit dans les mers. Il replongea son nez dans le corps inerte de sa proie, des craquement désagréables parvinrent aux oreilles de l'Ork, puis relevant sa tête rouge de sang, il reprit. Il te suffira d'aller en parler aux marins qui s'en sont sorti, parles-en aux survivants, ou aux vétérans. "

La bête sortit de la carcasse du bateau aussi discrètement qu'elle y était entrée, elle était repue, sa colère adoucie...

(ça permet de justifier ton rp avec henry)

[Ok merci ^^ Bon je quitte cet endroit le temps d'aller le chercher, parce que je compte bien l'amener sur la scène de crime.]

Au fond, le loup-garou n'avais pas tord. Kanuga choisi un endroit où la falaise ne donnait pas sur des rochers, en contrebas, et s'y jeta. La mer e conduirais à la prochaine ville, e reflux l'empêcherais de dériver vers la mer plus profonde où semblait sévir la chose.

{RP TERMINÉ}

(Il y aura une suite mais dans un autre sujet

Évaluation du sujet RP

- ? : Doute
- ! : Important

Message	xp	xp	Remarques	Qualité
	Kanuga	Rigikohus
1	9
2		8	Points et virgules	-1
3	10
4		12
5	13
6
7
8	9
9
10			Possibilité pourtant d'en faire un message RP ?
11		10
12			5 lignes complètes
Total	41	29		!

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