Ravitaillement [parias uniquement]

L'intensse réflexion d'Henry fut rapidement perturber. Heureusement même, car entre-temps Henry avait dérivé sur des sujets comme la guerre qu'il comptais mener. Des plans de conquêtes et de pillages se dessinait dans son esprit, aussitôt contrecarré par les intervention des assaillis. Chaque situation finissait en cul-de-sac. L'interruption de l'orc fut donc la bienvenue.

-La chose des mers... Il se pourrait bien que sa me dise quelque chose...

Il tira une nouvelle foi sur sa pipe. Apparament il semblait replongé de ses réflexions, ignorant totalement l'orc qu'il surplombait depuis le haut de son navire. Il se dirigeat alors d'un pas nonchalant vers le tonneau de pomme. Il en prit deux.

-Une pomme, demandat-il a l'orc en lui en lancant une, sans attendre sa réponse.

Il retourna près du garde fou du navire.

-Alors comme sa tu cherche des informations sur une creature de la mer... Tu y a échapper? Monte sur mon superbe bâtiment! dit-il en faisant signe à deux marin de faire descendre une passerelle.

L'orc, s'il avait été plus agile, aurait sauté depuis les quais sur le pont en s'appuyant au passage sur le garde-fou, mais les chances de chutes à la mer étaient tellement élevées qu'il préféra s'en abstenir et monter normalement, en passant par la planche qui servait de passage entre le bois humide du ponton et le bois grinçant du pont.

La pomme frôla la tête de l'orc et tomba dans l'eau avec un bruit typique de ce genre de situation. Kanuga n'avait pas cillé, et une fois devant l'humain - qu'il dépassait d'une bonne tête - il considéra la pomme que ce dernier grignotait avant de répondre : <<Vous devriez savoir que les orcs ne sont pas des ruminants et que nous nous sustentons exclusivement des nourritures les plus riches. Mais revenons la chose. Je n'en sait que très peu, et je cherche rassembler le maximum d'informations à son propos. Je n'ai aucune idée de ce qu'elle est, tout ce que je sais, c'est qu'elle interdit tout passage en mer. Le fait que les éléments ne soit pas perturbés indiquent que la chose est naturelle, u moins c'est ce que je présume. Quand avez vous pris la mer pour la dernière fois ?>>

-Une belle pomme verte de gâcher, lachat Henry en mordant à belle dents dans la sienne.

Il écouta calmenment l'orque tout en mangeant sa pomme. Le calme était toujours aussi plat, quoique que sa serait surement étrange de voir un calme bossus, ou courbé. Bref, rien ne se passait ici. Henry regardait l'orc et le trouvait bien curieux tandis que quelques marins se rapprochaient. Ils voulaient savoir comment allait réagir le capitaine, mais aussi être là pour le protégé, au cas ou.

-T'es bien curieux, en plus d'avoir un vocabulaire assez élevé pour un peaux-verte.

Il finit sa pomme et jeta le trognon dans l'océan.

-Aux poissons... et autres créatures marines, dit-il en lachant un petit rire.

Il partit regarder un moment la pomme dans la mer tout en fumant sa pipe. Un papillon passat par là. Et toujours aucun vent! Cela énervait au plus haut point le capitaine. Finalement il lachat, dos a l'orc et à ses hommes.

-Eric, quand avons-nous pris la mer pour la dernière fois déjà?
-Il y a bien une ou deux semaine, mon capitaine, répndit le second d'Henry.
-Et bien maintenant vous le savez maitre orc, dit Henry en se retournant.

*Deux semaines... peut être étaient ils déjà à quai...*

Le soleil déclinait, et donnait l'impression de gonfler au fur et à mesure qu'il s'approchait de l'horizon, avant de s'y enfoncer, et d'être comme avalé goulûment par les collines. Les mouettes, qui attendait ce moment où les derniers pêcheurs montaient leurs embarcations sur le sable, formaient des masses grouillantes et bruyantes, laissant une multitude de petites traces sur le sable humide.

-Je sais que c'est difficile à concevoir pour un humain d'être dépassé en intelligence par un peau-verte, mais je suis certainement à milles lieux de ton esprit vulnérable et plein de dysfonctionnements, comme celui de la plupart des humains. Le plus dommage est que vous n'acceptez pas d'aide, car cela vous rabaisse, alors qu'allié à un savant orc, un bretteur ou un équipage humain serait mainte fois lus efficace. Mais je ne suis pas là pour juger de l'immaturité humaine et son incapacité à se remettre en question, j'ai une question qui concerne tous les marins, qu'ils soit orcs ou humains. Une chose dévore ou emmène les navires, et il semblerait qu'elle soit naturelle. Je suis un chamane des tempêtes, et si je savais où elle se trouve, et comment l'atteindre, je pourrais la calmer, ou peut être la maitriser. Pour vous faire prendre conscience de la chose, vous devriez suivre la côte vers le Nord, et vous arrêter lorsque vous verrez une épave renversée.

Henry s'approchat brusquement de l'orc, la lueur de folie de ses yeux violets brillant avec encore plus d'intenssité que d'habitude.

-Vous seriez près a vous mettre à mon service maître orc? demandat-il d'une voix spectrale. Sachez tout de même que nos voyages peuvent nous ammenez dans les confins du monde connus, mais aussi dans ceux des mondes encore inconnus. Nous avons déjà rencontrez les créatures marines les plus sauvage et les plus maléfiques, parfois sans y réchapper.

Juste quand la tirade fut finit un singe surgit sur l'épaule en poussant un cris plus ou moins effrayant selon la perception. Tous les marins présent éclatèrent d'un rire grasa la blague devenus un quasi-classique du navire depuis les quelques années qu'ils avaient passé ensemble. Cependant, malgré le rire des marins, Henry était sérieux du moins en ce qui concerne l'embauche, pour le reste c'est plutôt assez flou...

-Suivez-moi, ordonnat-il.

Et, sans vérifier si l'orc le suivait, il empruntat l'escalier qui descendait au pont avant de rentré dans sa cabine, sous le château arrière. De nombreuse fenêtres donnait un aspect lumineux a la pièce. Un canapré spacieux servant aussi de lit occupait le fond de la salle et de quelques chaises étaient placée çà et là.

-Fermez la porte, dit Henry sans se retourner. Il s'assit sur une chaise tandis que le singe partait grignoter des fruits sec placé dans une petite coupe. Pourquoi croyez-vous que je m'interressearit à cette créature? demandat-il avec sérieux.

Le roulis régulier du bateau faisait grincer le mât, malgré les amarres. Habitué à tout ce qui touchait à la mer, Kanuga n'y prêta pas attention et se dirigea vers la cabine du capitaine où Henry l'avait précédé. Le petit simiesque n'eut même pas droit à un regard du chaman. Ce dernier claqua la porte comme un orc en à l'habitude. Il frôlait le plafond... en faite, s'il se tenait parfaitement droit sa tête le traverserai.

-Cette créature est l'affaire de tous ceux qui ont un lien avec la mer, que ce soit des marins, des chamans, ou encore des pêcheurs. Je me nomme Kanuga, je suis un chaman dont la tribu a été démantelée, et je suis à la recherche de la puissance des ancien pour laver l'affront que l'on m'a fait, mais cela vous intéresse peu, je suppose... ce qui vous fera certainement vous déplacer est une épave, au nord d'ici, les marins que j'ai quitté dedans, un loup-garou les a acheté sous mes yeux. Ils n'ont sûrement pas été attaqué il y à moins de quelques jours, si ce n'est hier, et le monstre s'approche des côtes.

L'orc approcha son visage de celui de l'humain.

-Cette chose est naturelle, c'est à peine si elle gêne les éléments. Ils sont avec elle. Cela veut dire que je pux l'atteindre, ou peut être même la contrôler. Et je crois que nous sommes dans le même camps : un pirate et un orc exilé, au fond, nous avons le même statut vis à vis de nos peuples.

Le chaman se redressa et heurta légèrement le plafond avec un bruit sourd et arrêté.

-Croyez vous au destin... ?

A l'évocation de la puissance des anciens Henry arqua un sourcil, et dit dans un souffle, comme pour lui-même.

-Puissance...

Son attitude changeant d'un coup. Tous de suite une lueur d'avidité vint éclairé ses yeux, de toute évidence le pirate était interresser. Que fallait-il faire? L'orc semblait puissant. Faillait-il continuer à mentir? Jouer franc-jeu? Que faire? Plus loin John continuait de grignoté des raisins sec.

-Mon peuple, c'est les deux-cents hommes que je commande, et les autres.... Voulez-vous faire partis de mon peuple?

Il avait finalement choisi de jouer franc-jeu. Peut-être cet orc lui serait utile, dans ses projets, sa conquête entre autre...

-Le destin... Non, je ne croit pas que la vie de chacun est prédéfinie à l'avance, du moins, si c'est le cas, le destin n'a plus d'emprise sur moi, dit-il en riant franchement. Puis, redevenus sérieux, écoutez moi bien maître Kanuga. A votre avis, pourquoi mon bateau n'a subis aucun dommages? Nous somme restez deux longues semaines en mer, et je suis sur, non, je sait que je ne suis pas le seul à être épargné. Oui je sais ce qu'est cette créature, et non je ne veux pas changer la situation, elle me convient bien comme elle est!

Il plongea son regard bleu de glace dans celui de l'orc.

-Je vous le répète: me rejoignez-vous?

Les pupilles de l'orc se rétrécirent mais il ne détourna pas le regard., au contraire, même, il tira deux flèches de ses yeux jusque dans l'âme du capitaine, qu'elle soit folle, morte ou camouflée. Le chaman inspira longuement puis répondit : <<Vous êtes décidément bien humain. Votre peuple, c'est votre équipage, c'est ce qui est proche de vous, vous ne voyez pas plus loin. Je ne ferais jamais parti d'un peuple composé de essentiellement Skrichms, mais faire équipe avec eux ne me gêne pas.>>

Skrichm, en orc, désignait quelque chose situé entre l'insignifiant et l'amuse-gueule, puis avait été petit à petit attribué aux humains.

<<J'accepte votre offre et vais me joindre à vous... si vous me dites ce qu'est cette chose qui hante les mers et pourquoi sa présence vous arrange. >>

Kanuga ne savait pas où il mettait les pieds. Son appréhension des humains refaisait surface lorsqu'il voyait les autres membres de l'équipage : sûrs d'eux, voir arrogant, et tellement faibles en réalité. Mais le capitaine n'était pas de la même trempe.

-Cette chose, comme vous dites, est un damné. Une abomination à la recherche de la mort. Et si j'en sait autant c'est parceque j'ai envoyé moi-même cette créature dans la mer intérieure. Pourquoi? Oh oui! Pourquoi? Pour la mer! Cette éternelle maîtresse que jamais personne ne domptera! Oui oui oui. La mer, oui. Jamais on ne maîtrisera la mer. Est-on jamais arriver à maîtriser sa mère? Non! Et bien je suis sur que nous venons tous de la mer, c'est notre mère à tous. Au final qu'est-ce que je veux? J'en veux l'exclusivité, pour moi, et pour mon peuple. Sous quel pavillon naviguait l'épave? Celui argent et azur de l'Inquisition? Le sinople et argent des Explorateurs? Ou encore celui de gueules et de sable des Chaotiques? Mais surement pas celui de mon peuple, les Sans-Pavillon.

Il marqua une pause assez longue. Il se levat et partis chercher une bouteille de cidre et deux gobelets en verre dans un buffet. Il se posa en face de la table où John était entrain de manger. Celui-ci montat sur l'épaule d'Henry qui enlevait son chapeau pour le mettre sur la table.

-Vous boirez bien avec moi? dit le capitaine en remplissant les gobelets. Asseyez-vous, reprit-il en désignant une chaise. Bien, sous les ordres de mon maître, je m'applique à fédérer les parias de toutes races et de touts peuples. Je veut former un royaumes, ici, dans le nouveaux monde, richesse et puissance seront à ceux qui nous rejoignent.

L'orc eut un brusque mouvement de recule, écœuré, et plissa les yeux. Il essayait de savoir que penser de la nouvelle : un humain avait introduit sur ou dans la mer un parasite qui détruisait la vie tout autour. Cela était considéré comme un crime chez les chamans : vouloir dominer un élément était comme l'inceste. Ce qui faisait hésiter Kanuga était le fait qu'il n'avait pas ressenti de trouble élémentaire.

*Soit les abysses acceptent cette chose, soit elles l'ont déjà transformé en leur outil, contrairement à ce que semble penser le capitaine, soit... j'ai encore beaucoup à apprendre.*

Il ne pouvait pas se positionner sans plus d'informations, c'est pourquoi il décida de s'asseoir malgré tout et de boire avec le capitaine, il reprit donc une posture moins suspicieuse... pour un orc. Un autre point avait attiré l'attention du peau-verte : <<Votre maître ? Vous n'agissez pas par libre arbitre ? Plutôt ironique... et vous n'avez pas répondu à ma question. Qu'est-ce que cette chose ?>>

Henry vit l'orc reculé, visiblement éceouré par l'acte qu'il avait commis. Henry ne s'en formalisat pas le moins du monde, l'orc pouvait pensé ce qu'il voulait sa n'affecterait en rien sa façon de vivre. Il saisit le gobelet et le vida d'une traite, en effet le capitaine avait toujours eu une descente extraordinaire. Il reposa bryament le récipient sur la table et se lissa la barbe.

-Mon maître agit dans l'ombre, et je ne lui dois que de fréquents rapports ainsi que de suivre les rares ordres qu'il me donne. Il piochat un raisin dans la coupe. Et si, je vous ait répondus mon vieux! C'est un damné, ils sont indescriptible, autant physiquement que moralement. Henry se souvint aussi d'un passage sur le livre de l'Inquisition qu'il avait volé il y a quelque mois déjà. Ce sont des âmes qui ne vivent plus, mais qui ne sont pas morte pour autant. Celà vous suffit-il?

Kanuga lança un regard en biais au singe du capitaine, puis déclara : <<Je suis contre ce genre de pratiques. Il y a d'autres moyens d'obtenir le monopole des passages de mer. De plus si aucun bateau commercial ne passe vous n'aurez plus rien à piller, je me trompe ? Je ne vois pas vraiment ce que vous y gagnez au final, mais c'est vous le capitaine...>> L'orc vida son verre de la même façon que son interlocuteur, très expéditivement, puis ajouta : <<Je fais désormais parti de ce que vous appelez un peuple, et de ce que je préfère nommer un équipage de bras cassés. Je n'ai pas vu ce qu'ils valaient au combat, mais comparé à des orc, ça ne doit pas être franchement impressionnant... sur ce je me retire, je reviendrais demain matin à l'aube. Je n'ai en fait... rien... rien de spécifique à faire, mais un chaman a un engagement spirituel avec les élément et doit se prêter à eux parfois, les écouter, les soigner... Bonne nuit, capitaine.>> Sur ces mots, il sortit, de son habituel pas trainant et lourd. Hors de la cabine la nuit était tombée. L'obscurité était adoucie par les étoiles et la lunes, faisant pleuvoir sur la terre leur lumière légère, sans nuage pour leur faire obstacle. C'est dans un univers à la fois bleuté et sans couleur, sombre et pâle, que le chaman rejoignit la plage, laissant dans le sable humide de large traces de pas. Il s'éloigna de la ville, car la présence d'autres êtres pensants lors d'une communication pleine avec la nature était comme un attentat à la pudeur. Lorsque le peau-verte trouva enfin un endroit propice, il se laissa aller à la mer. L'eau monta sur la plage, là où il état, et l'emporta.

Évaluation du sujet RP

Messages	xp	xp
	Henry	Kanuga
1	6
2		7
3	8
4		8
5	10
6		8
7	12
8		11
9	14
10		10
11	12
12		12
13	12
14		8
Total	74	64

Pour toute contestation qui vaut la peine de s'y attarder, créez un autre sujet en incluant le lien correspondant. Envoyez simplement un MP en cas d'erreur de calcul, de même si vous souhaitez obtenir une appréciation plus ou moins détaillée de vos performances.